Campus de la Plaine ULB CP 236 -accès 2- 1050 Bruxelles
«Qui suis-je?». Réponse : «Tu es X ou Y!»
ou
«Qui suis-je?». … ??? (pas de réponse)
La question du sujet et de son identification n’aboutit jamais à une identité acquise une bonne fois pour toutes. Elle continue à se poser tout au long de la vie.
L’identification est un processus symbolique toujours en route, impliquant le réel.
Ce processus peut se jouer de deux façons complètement différentes. D’une part, l’identification peut s’appuyer sur un grand Autre consistant qui valide mon identité tout en m’enchaînant à lui (c’est un processus névrotique). D’autre part, la non-réponse du grand Autre (radicalement barré) comme appui pour la question du sujet ouvre un tout autre type d’identification, qui ne pourra se jouer qu’à partir des forces inconscientes (c’est un processus créateur).
La différence entre ces deux approches du processus psychanalytique marque un tournant fondamental dans l’enseignement et la pratique de la psychanalyse. Ce tournant est explicité dans la topologie des surfaces de Lacan. C’est un moment majeur, largement inexploré, de l’enseignement de Lacan.
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